Effectivement bien bon week end...
il était prévu différemment à la base avec roulage le samedi seulement. On s'était dit qu'en plus de discuter sur le forum ce serait bien de rouler. En plus gilles était bien motivé pour essayer son moulbif après réfection complète et ajout du bouton magique
Bref rdv samedi avec arrivée de bonne heure pour une journée de moto
Super accueil comme d'hab de Gilles et sa famille, café sur place, on s'habille, on papote des soucis carburation. ça sentait quand même un peu le gaz car la veille Gilles m'avait parlé d'un trou à bas régime. J'ai amené mon ancien carbu et un jeu de gicleurs. Du coup on s'attaque à la mécanique pour remplacer son carb. Finalement on part essayer le bazar dans les collines derrière Montpellier en fin de matinée.
Le temps est incertain tant mieux, pas de poussière et il ne fera pas trop chaud
Après quelques zigouigouis dans les petits chemins on s'arrête pour vérifier la couleur de bougie. Verdict riche de chez riche
. le réglage de la vis de richesse n'est pas satisfaisant,
il faudra changer le gicleur et baisser l'aiguille. Le moteur ne donne rien dans les bas régime et s'enflamme en délivrant un coup de pied au cul à mi gaz.
Pas trop top pour enrouler dans les chemins mono trace avec des obstacles.
On a continué à balader en alternant ru de rivière, montées empierrées, pistes dans les garrigues, sous bois et autres chemins en cailloux et quelques marchounettes. mais du coup Gilles roule pas à sa main, le moulbif est toujours on-off.
Retour à la maison, apéro et bon graillou.
On s’attaque de nouveau à la carburation. Cette fois on prépare son carb avec gicleur de ralenti 50, aiguille rabaissé au 2ème cran, gicleur principal 162 d’origine et remontage
Re-départ dans l’après midi, toujours dans les collines environnantes. Pareil, des pistes en cailloux nous amènent à une zone avec des montées empierrés où Gilles a ses repères pour tester la bête
Ça monte en sous bois sur un chemin pas large avec des pavés dans tous les sens et des racines sur les côtés. Gilles est devant, à mi parcours ça sautille, tortille de l’arrière en perdant du grip pour finalement se scotcher sur le côté dans les fourrés. Je passe à côté et vais me poser en haut de la côte pour attendre. 2 tentatives suivantes seront pas mieux récompensées. Finalement il arrive par une autre voie, le gaillard m’explique que c’est pas encore ça côté moulin
Je pars essayer l’outil, c’est mieux que le matin, le trou énorme a un peu disparu, mais on sent que c’est encore étouffé à bas régime. Re-séance de réglage de la vis de richesse ralenti qui cette fois réagit mieux, normal avec le gicleur de 50. Le moteur est un peu mieux à bas régime, mais il lui manque quelque chose, de quoi respirer et toujours ce coup de pied au cul à mi régime
Cogite et analyse du truc, c’est l’arbre à came qui ne va pas. Gilles a monté celui récupéré sur le moulin du TRX. Pas adapté du tout à l’utilisation enduro, il ne délivre aucune souplesse à bas régime. Du coup on décide de rouler jusqu’en fin d’aprèm et de remplacer l’arbre à came en soirée…
Le temps de le dire et on se choppe un orage de folie. On descend à fond de train la colline direction le premier bled pour trouver un troquet. Quelques bornes plus loin et complètement mouillés on ne trouve qu’un abri bus qui fera notre affaire pendant le temps de l’averse
On repart dans les chemins trempés mais avec l’envie de rouler, après tout c’est l’objectif !
On file sur des petits sentiers entre genêts et broussailles vers l’intérieur des terres, pistes caillouteuses, remontés de ruisseau, et fond de collines. On déboule dans une clairière au pied d’une montée en rocher. Ça semble pas très franco, avec l’attaque de côté puis une barre de marche à prendre en virant sur la droite pour finir dans un enchevêtrement de pavés qui gênent !!
Gilles l’a classé dans la catégorie ‘’vicieuse’’… il se pose pour voire. j’essaie en 2ème, à l’attaque de la barre de marche, j’y suis un peu fort, ça tape, et je perds le grip pas la peine de polir le soleil, demi tour pour un autre essai. Tentative en 1ère, c’est mieux, la barre de marche est avalée, mais je tanque plus haut dans le champ de pavetons. J’aurai dû utiliser l’embrayage pour calmer la fougue et récupérer du grip .. Tant pis, demi tour et 3ème essai de nouveau en 2ème. Trop vite ça ne passe pas plus. Bref ça se passe en 1ère plus tranquille mais surtout avec un pneu dégonflé pour le grip, ce que je n’ai pas voulu faire, pas de pompe sur moi elle est restée chez Gilles.
Du coup on ne s’obstine pas et Gilles m’amène remonter un superbe ruisseau truffé de cailloux et de marches dans les bois. Que du bonheur, ça dure un long moment à se coltiner les dynosaures entre végétation luxuriante, marches glissantes, cailloux dans tous les sens, virolos… bien cool. Arrivés au bout, on doit sortir sur un chemin à droite avec la berge à passer, et des racines à franchir. Gilles s’élance, merdoie un peu dans les racines et se couche, on se fait un arrêt discute et ravitaillement. Je veux parquer la bécane sur la berge opposée. Il y a un raidillon à franchir, à 90° du ruisseau autour d’un arbre à enrouler. Petit coup de gaz pour passer, je pense que ça va glissouiller de l’arrière, erreur d’appréciation, en haut du raidillon, la bécane se lève à la verticale, merde. Appui sur la jambe et le tout se couche comme une bouse au dessus l’arbre.
Barre de céréale, discussions, un peu d’eau et on repart sur la montée dans les bois. Les pistes dans la garrigue, une ancienne voie de chemin de fer désaffectée nous ramène chez Gilles en début de soirée. Après invitation à rester la nuit et en vêtement secs une bonne bière nous motive pour la suite. Au programme changer l’arbre à came avant de dîner. Merci à Isa, la femme de Gilles pour la patience !
Bref séance de démontage du couvre culbu, remplacement de l’arbre à came et fermeture du bousin. On laisse le jeu aux soupapes à régler pour le petit dèj et on passe à table au-delà de 10h. Super repas préparé par Isa, un très bon vin, excellente soirée. On se couche vers 1h00 bien cool tout ça
Dimanche matin, tranquillou, on s’attaque aux soupapes après le petit dej, rien à signaler sauf que la moto ne veut pas craquer après remontage de la selle et réservoir. Question à Gilles: t’as rebranché bougie ? ben ?? !! remise en place de l’antiparasite et ça craque en un seul coup de bouton magique. Le moteur cale illico en virant le starter, normal avec le gicleur ralenti en 50. Tour du pâté de maison de Gilles à froid, il revient convaincu d’avoir retrouvé le comportement moteur du XR avec souplesse et couple à bas régime. Faudra pauffiner le réglage carburation, il a les bases maintenant. Pour l’heure il temps d’aller rouler.
On enfile les frusques de la veille toujours trempées, les bottes plus mouillées à l’intérieur qu’à l’extérieur
et roule vers la station service, les brêles ont soif.
Ensuite liaison sur le bitume pour rejoindre le terrain de jeu. On en profite pour comparer les bécanes, mi régime on ouvre en grand. Gilles semble prendre l’avantage sur quelques mètres, dans les tours un poil plus vite ? normal il est en 4 alors que je suis en 5. Rapidement ça allonge et je suis propulsé devant. Bon c’est logique on a pas le même moteur et le mien est bien assisté par le Mikuni à pompe de reprise
On file dans un chemin mono trace dans la pinède qui déroule entre les arbres. On enroule en souplesse, c’est symoas. On y va molo, il peut y avoir des VTT et chevaux. C’est reparti pour des pistes caillouteuses à travers les collines pour nous amener dans une espèce de canyon aride où en prend un sentier dans la végétation. Ça tourne, ça vire en descente avec des marches à passer jusqu’au fond. Passage ludique avec plein de bonnes odeurs de la garrigue, trop bon. Au fond du vallon, on s’enquille une remontée dans un pierrier, agrémenté de marches, pavetons dans tous les sens et de saignée qui ont été mises là pour faciliter le boulot, ça ravine les pluies.
Il faut passer tout à gauche contre le côté, et repiquer à droite au dessus du champ de pavetons
Au passage Gilles se fait une saignée, comme il l’avait prévu, ça meule un peut et on continue. On franchi quelques plateaux et collines pour finir dans un lit de rivière avec des cailloux comme d’hab. Arrivé en bas d’une grimpette qui se termine par une succession de marche et sortie en virage on discute un brin. Gilles préfère contourner l’obstacle et le descendre pour mieux repérer : Petit sentier de contournement avec des marches, racines au milieu des genêts. La descente de l’obstacle est ok, ça semble sympas. Gilles s’y colle, ça part tranquille, première marche passée, ça sautille, coup de gaz sur la deuxième marche et là re-adhérance monstre, la moto se lève à la verticale éjecte le pilote et les deux se font un salto arrière de toute beauté. Roulé boulé du gaillard alors qu’un gros bruit sourd signale l’atterrissage de l’XR sur la roche… mince il aurait pu prévenir que j’immortalise ce grand moment ! Pas eu le temps de sortir le Nikkon…
Je monte voir si bobo, le Gilles est déjà debout en train de relever la bête, même pas mal. Pas de casse non plus côté XR, c’est solide ces vieux machins, c’est pas de la merdaille orange ou bleue…
Je redescends la brêle pendant que Gilles se poste avec son Fuji pour filmer mon passage. Je me tanke dans le buisson en sortie, qu’est ce qu’il foutait là on se demande ? Rien à rajouter, la vidéo qui est postée parle mieux que du blabla
.
Bref que du bonheur
Au vu de l’heure on décide de rentrer, c’est l’anniv de Gilles et ça se passe aussi en famille. On échange les brêles pour le retour et banzaï sur les pistes. On enquille une ancienne voie de chemin de fer que l’on quitte par une descente à pic juste avant un pont. Gilles teste ma fourche, réception sur la route en buté. Ça a l’air de lui plaire.
On essaie de remonter après le pont mais un arbre coupé barre le passage. On reprend avant le pont où on était descendus. Gilles se couche en haut de la montés juste avant d’accéder au pont, pas très convaincu par la positon de conduite. Reprise de nos montures respectives et on enroule pour la suite du retour par un joli chemin mono trace dans la pampa. Lunettes et casque obligatoires tellement on tape de branches, genêts et autre végétation en tout genre. Ça enroule sur un filet de gaz en aveugle, surprenant.
On quitte ce terrain pour passer de nouveau les collines par des chemins de cailloux plus roulants. On commence à se tirer une bourre en descente, ça sent l’envie de mettre du watt, puis montée rapide dans un chemin roulant à flanc de colline, Gilles devant en 4ème grand gaz, je suis de près dans l’autre trace. On file quand soudain il fait un écart sur la droite avec perte d’équilibre, joli sauvetage sur l’avant de la bécane, zigzagage sans couper et retour vers la gauche et le côté du chemin. La roue avant veut mordre sur le côté mais ne passe pas le relief du premier coup, ça dérape et finit par passer en se couchant. Tout ça sur 30 m c’est du grand art.
Gilles se relève, pas de bobo, cool. On cherche la cause de cette taule. En fait c’est un pavé en travers de la trace 50 m plus bas qui dépassait et qui a fait violement dévier Gilles. Chaud, c’était à fond de 4, mais heureusement plus de peur que de mal !
On continue sur les pistes en grosses caillasses. Ça monte infiniment, alors je laisse parler la bête qui aime aussi les grands espaces, crépissage de Gilles au passage, oups désolé, et grand gaz. Marrant les virages arrivent vite, j’en profite pour sortir très large sur un grand gauche, merci les suspats. Gilles reprends la main à l’intersection suivante. Ça part en descente avec un grand gauche et toujours ces cailloux qui roulent. Toujours généreux, Gilles se fait surprendre, sort large dans le virage et couche l’XR gentiment. Bon on va arrêter là les figures de style avant de se faire mal
Alors retour tranquilou pour une bière bien méritée. Repas délicieux préparé par l’épouse de Gilles détente relax, vraiment trop sympas. Discut mécanique avec un voisin connaisseur, nettoyage de la moto, merci Gilles, et retour à la casba
On a roulé 80 km samedi et 60 km dimanche matin, un grand régal entre plusieurs séances de mécanique. Bref un super week end à l’improviste, Merci à Ggilles et Isa pour cet accueil.
Vivement la prochaine ballade…Ce soir je poste quelques photos du déluge. Pas d’accès aux sites de stockage d’images.
Ah j’oubiais, je suis bluffé par l’APN de Gilles, le son, la résolution des couleurs sont excellentissimes. Bonne balade en Corse
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Dim 7 Juin - 21:56
Un bon petit w.e mécanico balladeur avec Kristopher,la mécanique c'était pas vraiment prévus au programme,mais bon mon xr avait besoin de quelques mises au point et ça ,le Kristo. il peut pas laisser passer 
............la tronche aussi parfois 
